-Selon une étude du BCG, 55 % des échecs de projets de migration sont dus à une préparation insuffisante. Autrement dit, négliger la phase amont revient à compromettre sérieusement les chances de succès. Pour éviter ce problème, il est essentiel de bien comprendre les enjeux du projet et de le cadrer avec précision dès le départ.
Voici quelques questions clés à se poser :
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Pourquoi changer d’outil ? Les raisons peuvent être multiples : obsolescence (fonctionnalités limitées, outil non maintenu), performances insuffisantes, manque de scalabilité ou encore coûts devenus trop élevés.
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Quels sont les objectifs de la migration ? Cela peut aller de l’amélioration de l’efficacité des équipes à une meilleure visibilité sur les données pour des décisions plus éclairées, en passant par la conformité réglementaire.
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Qui impliquer dans le projet ? Une migration touche souvent plusieurs équipes. Identifier les bons interlocuteurs dès le lancement, et savoir à quel moment les mobiliser, est déterminant pour la réussite du projet.
En définitive, la préparation doit permettre de :
– Cartographier précisément l’existant
– Clarifier les attentes (souvent différentes selon les acteurs)
– Anticiper les points de vigilance pour éviter toute interruption de service
– Evaluer le niveau de maturité data de chaque partie prenante.
Ces éléments sont essentiels pour adapter la conduite du changement, qu’il s’agisse de sa durée, de la communication ou du degré d’accompagnement nécessaire.